30 ans de recherches...
Articulant les approches sociologiques et historiques, je m’intéresse autant aux pratiques qu’aux discours, dans une démarche compréhensive.
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Professeur agrégé d’Histoire au lycée Lamartine, Paris.
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Associé au Centre d’Etudes et de Recherches sur les Liens Sociaux (université de Paris, CNRS UMR 8070).
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Thèse d'histoire soutenue en 2003
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Habilitation à diriger des recherches en sciences de l'éducation avec Anne Barrère comme garante : "Socio-histoire de l'engagement enseignant". En cours.
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Fondateur de la recherche Militens sur le rapport à l’engagement des enseignants et l’impact du militantisme. En partenariat avec SNES-FSU / SNUipp-FSU / SNEP-FSU, DEPP et CERAPS Université de Lille.
... et d'engagement
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Adhérent du SNES-FSU
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Sociologue à la Fédération Syndicale Unitaire, animateur de son Observatoire de la vie fédérale
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1990-1997 : dirigeant national de l'UNEF (ex Solidarité Étudiante)
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1993-1995 : élu UNEF au CNESER
Une recherche distanciée sur un objet proche
On ne choisit pas ses sujets de recherche par hasard. Mais depuis que Gérard Aschieri m'a fait travailler pour la FSU, il est logique que mon objectivité soit questionnée. L'essentiel réside pour moi dans cette maxime : avant d’interpréter les faits, il faut les établir.
Je n'exerce aucun mandat syndical, je donne mon avis. Ma recherche ne constitue pas un substitut à mon engagement, mais une manière de l’objectiver : avoir fréquenté les deux univers m’a permis de mieux en tracer les multiples frontières, sans les regretter.
Dans mon parcours scientifique, j'ai pu constater le libéralisme des deux grands syndicats issus de la FEN. L'UNSA éducation m'a laissé travailler sur ses archives pour une thèse consacrée au courant qu'elle venait d'exclure. Elle a financé le livre qui en est issu. La FSU m'a laissé ma liberté de parole sur des sujets centraux, comme les mouvements sociaux, le syndicalisme etc.
"Les historiens non engagés, qui se prétendent de purs scientifiques, sont peut-être ici plus menacés de manquer de lucidité sur leurs propre partis pris, car ils ne ressentent pas la même nécessité de se dire à eux-mêmes quelle motivation les pousse. "
Antoine Prost, Douze leçons sur l’histoire, p. 97